Honoré !

J’ai débuté il y a quelques jours jours une peinture à l’huile inspirée d’une œuvre de Daumier, «L’amateur d’estampe» (41×33,5cm, vers 1860 – Petit Palais).

J’avais sous la main une planche d’un format plus réduit (33×24cm), même pas homothétique, quelques tubes et un peu de temps libre.

Le clair-obscur et la structure très graphique permettent d’obtenir un résultat efficace assez rapidement. En revanche, conserver l’énergie et la puissance des coups de brosse, c’est une autre histoire. Le grain de la toile originale disparu, je n’obtiens pas la texture, et je m’y attendais. Encore un peu de travail afin de trouver une équivalence.

Il fait beau, la fenêtre est ouverte et l’huile demeure un plaisir sans comparaison possible avec d’autres techniques de peinture.

La question est réglée en moins de deux heures.


Aujourd’hui, une dernière heure de travail.
Coups de brosse, zones floues (le bras droit, le bord de la table, etc.), reprises de couleurs un peu partout… et voici un amateur d’estampes qui ne tromperait personne.

Quand cette huile sera définitivement sèche (comptons quelques mois), peut-être aura-t-elle le droit à une couche de vernis à patiner, histoire de calmer les blancs et d’unifier l’ensemble.

L’automobile (dans le rétro)

De 2014 à 2016, Phil@poste a émis trois blocs de six timbres : Les années 50, 60 et 70. Chaque décennie condensées en six visuels thématiques pour six timbres.
Ici, les trois timbres à l’intitulé similaire « L’automobile ».

Pour les trois époques, j’avais opté pour trois traitements différents.
Ligne claire, cinéma français ou société de consommation, chacun évoque une ambiance différente et autant d’histoires possibles.

Mais où est passée…?

« Sept ans déjà. Voilà sept ans bien sonnés, la détresse d’une femme de chambre d’origine guinéenne, qui accuse alors le directeur général du Fonds monétaire international (FMI) de l’avoir agressée sexuellement au 28e étage d’un palace new-yorkais, a sidéré la planète, grisé les gazettes, saturé les écrans et les réseaux sociaux, enivré les complotistes de tout poil. »
Mais où est passée Nafissatou Diallo?, Vincent Hugeux (L’Express, 10 octobre 2018)
Illustrations Stéphane Humbert-Basset