Noël en peinture.

Puisque les pinceaux n’étaient toujours pas rangés…

La première toile s’inspire des pots d’apothicaires que l’on connaît. Un pot de guimauve (« Althaeae ») inspiré de la faïence néerlandaise.
La seconde est un recadrage – et une très libre interprétation- d’une peinture du peintre hollandais Johannes Albert Neuhuys (1844-1914).

Deux petits formats glissés au pied du sapin.


Pot d’apothicaire – Acrylique sur toile, 24 × 19cm


La couture – Acrylique sur toile, 20 ×20 cm.
D’après Printemps de Johannes Albert Neuhuys (fin XIXe)

Honoré !

J’ai débuté il y a quelques jours jours une peinture à l’huile inspirée d’une œuvre de Daumier, «L’amateur d’estampe» (41×33,5cm, vers 1860 – Petit Palais).

J’avais sous la main une planche d’un format plus réduit (33×24cm), même pas homothétique, quelques tubes et un peu de temps libre.

Le clair-obscur et la structure très graphique permettent d’obtenir un résultat efficace assez rapidement. En revanche, conserver l’énergie et la puissance des coups de brosse, c’est une autre histoire. Le grain de la toile originale disparu, je n’obtiens pas la texture, et je m’y attendais. Encore un peu de travail afin de trouver une équivalence.

Il fait beau, la fenêtre est ouverte et l’huile demeure un plaisir sans comparaison possible avec d’autres techniques de peinture.

La question est réglée en moins de deux heures.


Aujourd’hui, une dernière heure de travail.
Coups de brosse, zones floues (le bras droit, le bord de la table, etc.), reprises de couleurs un peu partout… et voici un amateur d’estampes qui ne tromperait personne.

Quand cette huile sera définitivement sèche (comptons quelques mois), peut-être aura-t-elle le droit à une couche de vernis à patiner, histoire de calmer les blancs et d’unifier l’ensemble.