« L’artiste et son modèle » (ou « La séance interrompue »)

La lumière est naturelle, et finalement elle aura été le plus gros défi de cette image – comme pour la plupart des autres « boites ». A chaque fois, l’atmosphère lumineuse est totalement détachée de la lumière environnante.

Un travail par intermittence réalisé à partir de papiers récupérés, de quelques grammes de balsa et de tout un tas de petit trucs, de la colle et vogue la galère. Très régressif, assez balsamique, et beaucoup trop chronophage. Comme d’hab, je n’aurai pas le cœur à jeter tout cela à la poubelle, même si le résultat final EST la photo de l’objet, sa mise en lumière, pas l’objet lui-même. Vieux réflexe de décorateur de théâtre, je présume.

Et ci-dessous, tout ce qu’on ne verra pas (ou peu) sur la photographie finale… Qui remarquera les deux carnets de croquis à spirale? La paire de Converse de 2cm… avec lacets ? Le sac à bandoulière sur la table? Le dallage au fond, aquarelle sur papier brun? Le petit anneau de la trappe, et la trappe elle-même d’ailleurs… Alors pourquoi je fais ça? Allez savoir. Demeurent quelques éléments importants à placer, dont le plafond et le chevalet. A eux deux, ils donneront le sens de « L’artiste et son modèle »…